Vendredi, 27.9.13, 20 Uhr, St. Eligius, Völklingen: Hommage à György Ligeti, œuvres de Ligeti, Scelsi, Susteck, Hölszky, Dominik Susteck, orgue, texte d’introduction: L’un des compositeurs les plus caractéristiques de la « musique nouvelle pour orgue » est György Ligeti, bien qu’il n’ait laissé que trois pièces pour cet instrument : Volumina (1962) et deux études Harmonies (1967) et Coulée (1969). Ces œuvres représentent l’amorce de la « musique nouvelle pour orgue ». Olivier Messiaen a bien sûr transcrit avec succès des structures sérielles à l’orgue. Mais avec ses possibilités réduites de manipulation des sons, l’orgue reste méconnu de la plupart des compositeurs. La création mondiale de Volumina de Ligeti ainsi que d’œuvres de Kagel et d’Hambreus fut un choc si l’on conçoit que, jusqu’à cette date, la musique d’orgue jouée était néobaroque en Allemagne et symphonique en France, la plupart du temps liée à la liturgie, tonale et de composition figurative. Volumina est une musique qui renonce largement à une quelconque mélodie ou rythme. Seuls le timbre et la mise en scène dynamique du son jouent un rôle. La musique semble être un objet qui se manifeste dans l’espace et se transforme lentement en des sons différents. Ligeti a utilisé des fondements semblables dans ses pièces pour orchestre Apparitions (1959) et Atmosphères (1961).